giovedì 7 luglio 2011

BRIGITTE BARDOT Français


Français
Brigitte Bardot, née Brigitte Anne-Marie Bardot le 28 septembre 1934 à Paris, est une actrice de cinéma et chanteuse française, une militante de la cause animale, ainsi que la fondatrice et présidente de la fondation qui porte son nom.
Figure féminine des années 1950 et 1960, elle fut une star mondiale, l'égérie et la muse des plus grands artistes de l'époque.Emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, elle passa de la femme enfant à la femme fatale, libre provocatrice autant qu'ingénue, dans une société conservatrice en matière de mœurs. Elle tourna avec les plus grands réalisateurs incarnant dans ses personnages la légèreté et la sensualité, et devint rapidement un sex-symbol et une star internationale du 7ème art. Avec à son actif 48 films et plus de 80 chansons en 21 ans de carrière, Brigitte Bardot, tout aussi connue sous les initiales de « BB », est une des artistes françaises les plus célèbres. Elle mit un terme à sa carrière d'actrice en1973 pour se consacrer à la défense des animaux. Ses actions en leur faveur sont appréciées mais néanmoins parfois controversées

La naissance de son fils Nicolas a lieu le 11 janvier 1960  dans son appartement situé au 71 avenue Paul Doumer dans le 16 arrondissement de Paris. Après un accouchement difficile, « à la limite du supportable », elle refuse de voir son enfant qui représente à ses yeux « neuf mois de cauchemar. C'était un peu comme une tumeur qui s'était nourrie de moi, que j'avais portée dans ma chair tuméfiée, n'attendant que le moment béni où l'on m'en débarrasserait enfin68 ». Elle dira même un jour : « J'aurais préféré accoucher d'un chien. » Dans la rue, la circulation est interrompue par la présence de centaines de photographes et journalistes. Un policier est même de garde devant la porte de son appartement. Exténués par tous ces événements, le jeune couple décide de partir skier, laissant leur fils à la mère et à la grand-mère de Bardot.
Raoul Lévy lui téléphone pour parler de La Vérité. La comédienne fait des essais avec plusieurs jeunes acteurs, dont Jean-Paul BelmondoHugues AufrayGérard BlainMarc MichelJean-Pierre Cassel et Sami Frey. C'est finalement ce dernier qui est choisi pour lui donner la réplique aux côtés de Charles VanelPaul MeurisseLouis SeignerMarie-José Nat et Jacqueline Porel. Brigitte Bardot vit à ce moment une période difficile. Son époux est malade, le tournage s’avère éprouvant et elle n'arrive pas à s'occuper de son bébé. Un appel du directeur d'Ici ParisPierre Lazareff, un ami, lui apprend alors que son secrétaire a vendu ses mémoires pour 50 millions d'anciens francs à France Dimanche, mettant ses secrets et sa vie privée sur la place publique« Je me retrouvais seule avec un nourrisson, un mari malade, une maison à faire tourner, pas de bonne, un film à réussir. Une situation difficile à équilibrer pour tout être normal, impossible en ce qui me concernait ». Après le renvoi de son secrétaire, un accord passé entre les différents magazines, lui permet de supprimer tout ce qui ne lui convient pas.
Pendant ce temps, elle joue dans La Vérité et Henri-Georges Clouzot se montre difficile : « Il me voulait à lui tout seul et régnait sur moi en maître absolu ». Le tournage s'avère éprouvant. Dans une scène, alors qu'il lui faut pleurer, elle se met à rire, ce qui énerve Clouzot qui la gifle devant toute l'équipe, gifle qu'elle lui retourne« Il était hébété ! Jamais on ne lui avait fait ça ! Hors de lui, mortifié, humilié devant témoins, il m'écrasa les pieds avec les talons de ses chaussures. J'étais pieds nus, je poussai un hurlement et me mis à pleurer de douleur. Il demanda instantanément le « moteur » profitant de ces larmes bienvenues pour tourner la scène. Mais boitillante et claudicante, je quittais le plateau telle une reine offensée et réintégrais ma loge ». Une autre fois, à la fin du film, le scénario a prévu une scène de suicide où son personnage doit avoir avalé des barbituriques. Se plaignant d'un mal de crâne, Clouzot lui apporte deux aspirines« Je me sentis bizarre, une torpeur m'envahit, mes yeux pesaient une tonne, j'entendais comme à travers du coton... On dut me ramener à la maison portée par deux machinistes. Clouzot m'avait droguée en me faisant absorber deux somnifères puissants. Je mis 48 heures à me réveiller ! Mais la scène était réaliste et on ne peut plus vraie ! »

Chaque matin, le réalisateur la met en condition, lui montrant la vie sous son jour le plus désespéré, le plus injuste, le plus cruel. Le film étant tourné au mois d'août, elle déprime, imaginant qu'elle pourrait être en vacances, mais finit par se prendre réellement au jeu. Il lui semble que se déroule son propre procès. Il est question de la mauvaise réputation de son personnage, de sa façon de vivre scandaleuse, de sa légèreté et son absence totale de moralité. À la fin du film, elle doit dire un monologue long, émouvant et sincère. Ce sont les dernières paroles de son personnage pour tenter d'attendrir les jurés sur le meurtre commis contre son petit ami.
« On m'attendait au tournant! Il allait probablement falloir recommencer une dizaine de fois (...) Clouzot vint me voir. Je savais mon texte au rasoir mais si je me trompais, ça n'avait pas d'importance, je devais continuer, inventer, parler avec mes tripes, avec mes mots. (...) Vanel se retourna juste avant le « moteur » et me dit un« merde » plein de tendresse. Il m'aimait bien et voulait que je sois ce qu'il savait que je pouvais être. Il y avait un silence de mort. J'attendis une seconde ou deux. Je les regardais, ceux-là, qui me jugeaient parce que j'osais vivre ! Puis ma voix s'éleva. Cassée, rauque, puissante, je leur dis ce que j'avais à leur dire à tous. Ma force venait de mes entrailles, je vibrais, je jouais ma tête, ma vie, ma liberté. Je pleurais, brisée par les larmes, ma voix hoqueta mais je continuais jusqu'à la fin et tombais assise, la tête entre les mains, en proie à une véritable crise de désespoir. Il y eu un moment de silence puis Clouzot cria « Coupez ! » Alors, toute la salle du tribunal m'applaudit, les figurants pleuraient, les juges étaient émus, les jurés impressionnés. Ce fut une des plus grandes émotions de ma vie. J'étais vidée, à bout, mais c'était réussi. J'avais gagné. Bien sûr, on ne recommença pas »
— Brigitte Bardot, Initiales B.B., Editions Grasset, p.274
Le tournage de La Vérité se révèle cependant positif pour elle. Sur le plan personnel comme professionnel c’est une belle réussite et sur le plan sentimental elle dissimule, par respect pour son mari, une liaison entretenue avec Sami Frey. Celui-ci ne tarde pas à la découvrir, de même que les journalistes, qui ne cesseront de la harceler . Madame Bardot, affolée par l'état dépressif de sa fille, l'envoie dans une maison isolée de Menton, en compagnie de Mercedès, la petite amie de Jean-Claude Simon.
Le 28 septembre 1960, le jour de son anniversaire, elle refuse de se rendre à la soirée organisée par Mercedès et préfère rester seule dans la maison. Cette dernière partie rejoindre les autres, Bardot boit du champagne et avale, avec chaque gorgée, un comprimé d'imménoctal. Déterminée à mourir, la jeune femme sort et erre dans la campagne. Arrivée près d'une bergerie, « je m'assis par terre, enfonçais de toutes mes forces la lame d'acier dans mes deux poignets, l'un après l'autre. Ça ne faisait absolument pas mal. Le sang coulait à flots de mes veines. Je m'allongeai, regardai les étoiles au milieu des moutons. J'étais sereine, j'allais me dissoudre dans cette terre que j'ai toujours aimée ». Lorsqu'elle est retrouvée, l'ambulance qui l'emmène à l'hôpital est contrainte de s'arrêter. Des photographes, prévenus, peu soucieux de son état alarmant, barrent la route prennent des photos, puis la laissent repartir vers les urgences.
C'est à l'hôpital Saint-François de Nice que, 48 heures plus tard, elle reprend connaissance, pieds et poings liés à la table de réanimation, des tuyaux traversant son corps de part en part. « Chaque seconde où je reprenais conscience était un martyre de douleur. [...] Mon retour sur cette terre fut un cauchemar. Prise pour une folle par les médecins, ceux-ci me confièrent à des psychiatres. J'eus droit à une camisole de force ! » Sa tentative de suicide fait les gros titres des journaux de France Dimanche à Ici Paris qui la tourne en dérision« ayant eu l'effronterie de ne pas en mourir ». À sa sortie, elle doit faire face à la réaction du public. Une lettre anonyme lui tombe dans les mains : « La prochaine fois, jetez-vous du 7e étage. Ça fera une salope de moins sur terre ». Sa convalescence se passe à Saint Tropez où sa mère ne la laisse jamais seuleSami Frey, réformé, lui demande de venir la retrouver près de Paris87.
Sans nouvelle, Olga, son agent, réussit à la joindre pour lui rappeler l'urgence de faire la synchronisation de La Vérité ainsi que l'existence du contrat de la La Bride sur le cou, le film, mis en scène par Jean Aurel, qu'elle doit commencer en janvier suivant. Le 2 novembre 1960La Vérité sort dans les salles parisiennes. Malgré son absence à la « première », le film est bien accueilli par la critique et connaît un énorme succès public . Il est récompensé dans de nombreux festivals internationaux – le film recevra l’Oscar du meilleur film étranger 1960 - et Brigitte Bardot y est enfin reconnue comme une « actrice » à part entière. Les critiques les plus acerbes écrivent : « Il faut reconnaître que Brigitte Bardot... »À l'étranger, elle est consacrée meilleure actrice de l'année.
« Brigitte Bardot telle qu'elle-même enfin. Clouzot la change. D'abord semblable à son personnage d'enfant gâtée évaporée et boudeuse, elle se métamorphose en femme dans son box de criminelle. Alors, véritablement elle est autre : par sa voix, son regard et ce corps brusquement effacé. Quand elle crie son amour et l'amour de celui qu'elle a tué, elle émeut. Et son regard de bête traquée, la nuit, dans la prison, à l'instant où elle saisit son morceau de miroir, ce regard fait mal... Quelle est la part de fascination du réalisateur dans cette métamorphose ? Il est difficile de le dire mais elle est certainement prépondérante. »
— Jean de Baroncelli, Le Monde.

En janvier, commence le tournage de La Bride sur le cou où Michel Subor est son partenaire. Ce film représente pour Brigitte Bardot une façon de se changer les idées, même si elle le considère comme une « ânerie et désespérant de nullité ». Devant le succès de La Vérité, et les faiblesses du scénario du film de Cazaril, elle annonce aux producteurs que soit elle arrête de jouer, soit ils changent le réalisateur. Les producteurs, sans plus attendre, le remplacent par Roger Vadim. Le film est un échec dû, selon l'actrice, à sa« médiocrité et sa banalité ».

En 1986, Bardot crée à Saint-Tropez la Fondation Brigitte-Bardot, organisme ayant pour objet la protection des animaux. Pour la faire reconnaître d'utilité publique, elle disperse aux enchères les objets de son ancienne gloire : bijoux, effets personnels, robes ou encore des photos et affiches, pour la plupart dédicacées. Elle déclare alors : « J'ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes. Que je donne ma sagesse et mon expérience et le meilleur de moi-même aux animaux ». Elle réussit à obtenir les trois millions de francs nécessaires en grande partie grâce à la vente du diamant que lui avait offertGunter Sachs« l'immense diamant qu'il m'avait donné, qui a été une grande part de l'argent que j'ai récupéré. C'est lui qui l'a racheté. Il me l'a pas redonné parce qu'il se serait dit elle va encore le revendre pour les animaux. Mais enfin, il l'a racheté et m'envoie de temps en temps de belles sommes pour la fondation ». Cette dernière, dont l'action prend de plus en plus d'ampleur, s'installe d'abord au 45 rue Vineuse à Paris, puis au 28 de la même rue.
Elle accompagne la création de sa fondation d'une série télévisée S.O.S. Animaux (de 1989 à 1992) qui évoque tour à tour le trafic de l'ivoire, les expériences sur les animaux de laboratoires, les conditions des bêtes d'abattoirs, le transport des chevaux, le trafic des animaux exotiques ou l'abus de la chasse. Pour toutes ces causes, elle mobilise l'opinion en France et partout dans le monde, sollicitant l'appui de nombreuses personnalités, de chefs d'États, du dalaï-lama et du pape Jean-Paul II« Je ne peux pas mener cette fondation sans être politique. J'ai vu tous les ministres de l'agriculture. Tous les ministres de l'écologie depuis qu'ils ont été nommés. Tous les ministres de l'intérieur. J'ai vu trois présidents de la république et je suis dans une merde pas possible parce que personne ne m'aide ».
Afin d'en augmenter le capital et d'obtenir la reconnaissance d'utilité publique, elle fait don de sa propriété La Madrague à sa fondation et celle-ci est finalement déclarée d'utilité publique par le Conseil d’État en 1992. La même année, grâce aux donations, elle fait l’acquisition dans l'Eure d’un domaine de 8 hectaresLa Mare Auzou, afin d’y créer un refuge pour les animaux. Toujours en 1992, elle épouse Bernard d'Ormale, le 16 août, en quatrièmes noces.
Brigitte Bardot a été mariée quatre fois au cours de sa vie.
  1. du 20 décembre 1952 au 6 décembre 1957 avec Roger Vadim ;
  2. du 18 juin 1959 au 20 novembre 1962 avec Jacques Charrier ;
  3. du 14 juillet 1966 au 1 octobre 1969 avec Gunter Sachs ;
  4. le 16 août 1992 avec Bernard d'Ormale.
Âgée de dix-huit ans, elle épouse en 1952 Roger Vadim. Lors du tournage de Et Dieu... créa la femme, elle tombe amoureuse de son partenaire Jean-Louis Trintignant. Ses rapports avec Vadim deviennent ceux d'un frère et d'une sœur. Le réalisateur réalise avec difficulté les scènes d'amours entre elle et Trintignant. Marié à Stéphane Audran, ce dernier quitte tout pour aller vivre avec Bardot, qui en fait de même. Elle dit plus tard : « J'ai vécu avec lui la période la plus belle, la plus intense, la plus heureuse de toute cette époque de ma vie ». Il la quitte en 1957 lorsqu'elle revient de Madrid où elle a de nouveau tourné sous la direction de Vadim dans Les Bijoutiers du clair de lune, persuadé qu'elle lui a été infidèle. « Jean-Lou est parti parce que je ne l'en empêchais pas, parce que je ne savais plus où j'en étais ».

En mai 1966, elle rencontre Gunter Sachs« J'avais déjà connu bien des hommes, j'avais aimé, vécu des passions, mais ce soir-là, je m'envolais, portée par Gunter dans un monde féerique, que je n'avais jamais connu et que je ne connaîtrais jamais plus ». Elle l'épouse en troisièmes noces près de deux mois après cette rencontre. Ils restent ensemble moins d'un an bien qu'ils ne divorcent que trois ans après leur mariage. Paris Match et Jours de France leur consacrent un numéro spécial et ne cessent de parler d'eux pendant un mois, tout comme les quotidiens internationaux TimeLifeNewsweekLa Stampa ou encore Spiegel. Certains attendent même avec impatience 1973, ayant remarqué qu'elle se marie tous les sept ans. Pendant leur voyage de noces à Tahiti, elle est déçue par son attitude, la laissant seule pour partir rejoindre ses amis. « À ce moment, j'ai compris que Gunter était un homme qui avait besoin de copains, de traditions, les femmes n'étant dans sa vie que les parures splendides mais artificielles d'une mise en scène théâtrale d'où il ne pouvait tirer la quintessence de son existence ». Ils ne se voient que très rarement : « En deux ans de mariage, je dus le voir l'équivalent de trois mois pleins ». Alors qu'il rêve de tourner un grand film pour elle, il veut présenter au Festival de Cannes un documentaire animalier,« sans aucun intérêt » selon Brigitte. Il la menace de divorce si elle ne veut pas l'accompagner pour en faire la promotion. « Je haïssais Cannes. (...) Ce n'était pas pour aller présenter son film de merde que je changerais d'avis ! « Madame, me répondit Gunter, si vous n'acceptez pas, je divorce ! - Eh bien, divorcez, monsieur ». » Même si elle se sait trompée, elle finit par accepter. Leur relation ne cesse alors de se détériorer.Elle connaît ensuite une brève liaison avec Gilbert Bécaud. Puis, elle se marie pour la seconde fois après avoir rencontré Jacques Charrier sur le tournage de Babette s'en va-t-en guerre. Avec lui, elle aura son fils unique Nicolas Charrier en 1960. Ils divorcent en 1962, Brigitte ayant une aventure avec Sami Frey depuis La Vérité en 1960. « Sami, un être rare, sensible, angoissé et érudit qui resta longtemps l'homme de ma vie ». Il met un terme à leur relation alors qu'elle tourne Le Mépris du fait de sa liaison avec le musicien brésilien Bob Zagury.
En 1967, elle enregistre, pour le Bardot ShowHarley-Davidson composé par Serge Gainsbourg avec qui elle se sent bien. « Ce fut un amour fou - un amour comme on en rêve - un amour qui restera dans nos mémoires et dans les mémoires ». Elle devient sa muse. Pour essayer néanmoins de sauver son mariage, elle lui demande de ne pas sortir Je t'aime... moi non plus et chante pour lui Bonnie and Clyde ou encore Comic Strip. En mai 1968, alors qu'ils se trouvent à Rome, Gunter lui annonce son départ précipité pour les îles Canaries. Elle reste néanmoins suspicieuse. C'est la femme de chambre de Gunter, Margaret, qui, par ailleurs ne cesse d'espionner Brigitte, qui lui remet une lettre de rupture. Sur les témoignages précis de sa femme de chambre, il lui explique qu'il ne peut plus accepter plus longtemps d'être « trahi dans sa propre demeure, ridiculisé et cocufié ouvertement devant ses amis et collaborateurs, et ses domestiques! » Elle est atterrée par cette nouvelle, « J'avais déjà trompé Gunter, certes, il me l'avait rendu au centuple, mais cette fois ce n'était pas le cas et pourtant je sentais qu'il me serait impossible de me justifier. »
Elle noue ensuite une relation avec Patrick Gilles qui dure deux ans. En 1992, lors d'un dîner organisé par son avocat Maître Jean-Louis Bouguereau à Saint-Tropez, elle fait la connaissance de Bernard d'Ormale. « Un coup de foudre mutuel » dit-elle dans ses mémoires, « Il sera mon mari pour le reste de ma vie ».
Contrairement à ce que les journalistes prétendent, elle n'a pas de liaison avec Sean Connery durant le tournage de Shalako : « Sean ? Je l'ai découvert un soir à poil dans mon lit avec ses chaussettes... Il n'a pas fait long feu car je n'étais pas une James Bond Girl ! Je n'ai jamais succombé à son charme. » Dans sa vie, elle dit avoir connu 17 hommes.
En 1996, elle est, pour la première fois, poursuivie pour « provocation à la discrimination raciale » par le MRAP, la LICRA et la Ligue des droits de l'homme qui lui reprochent les termes qu'elle a employés dans un article publié dans Le Figaro pour dénoncer les conditions d'abattage des moutons par les musulmans à l'occasion de l'Aïd El-Kebir« Depuis 16 ans, dit-elle, je me bas contre le sacrifice rituel des moutons lors de cette fête. C'est peut-être une grande fête, mais pour moi c'est une horreur ». Dans l'article Mon cri de colère, publié le 26 avril 1996, le président du tribunal note qu'il s'agit d'un « dérapage de l'ex-actrice sur la présence des musulmans en France » par ses écrits : « Et puis voilà que mon pays, la France, ma patrie, ma terre est de nouveau envahie, avec la bénédiction de nos gouvernements successifs, par une surpopulation étrangère, notamment musulmane, à laquelle nous faisons allégeance. De ce débordement islamique, nous devons subir à nos corps défendant, toutes les traditions. D'année en année, nous voyons fleurir les mosquées un peu partout en France alors que nos clochers d'églises se taisent faute de curés ». Elle est de nouveau condamnée pour les mêmes faits l'année suivante pour ses écrits dans le second tome de ses mémoires, Le Carré de Pluton, ainsi qu'une troisième fois en 2000 pour le pamphlet qu'elle écrit intitulé Lettre ouverte à ma France perdue.
Dans l'émission Le Droit de savoir elle s'explique : « Ce que je réprouve profondément c'est que, soi-disant pour une religion, pour un culte, pour un rituel, on en arrive à faire souffrir des animaux dans de telles conditions. C'est ce qui est à la base de tous les procès de racisme que l'on me fait à cause du fait que je m'attaque à une religion  ». Elle écrit que :
« Toutes ces ligues et associations qui attaquent, dénoncent, traînent en justice tout ce qui n’est pas politiquement correct, tout ce qui n’est pas pensée unique, au nom d’une haine qui doit être éradiquée, au nom d’événements porteurs de racisme à sens unique. Tous ceux-là sont l’image même de cette haine qu’ils combattent avec assiduité, de cette intolérance qu’ils fustigent. Ils épient, traquent, sont à l’affût du moindre signe, c’est l’Inquisition du xxie siècle. Sans pitié, ils jugent, condamnent, jettent l’opprobre, crachent leur venin mortel sur tout ce qui sort du rang
Le 3 juin 2008, le tribunal correctionnel de Paris la condamne à 15 000 euros d'amende pour « incitation à la haine raciale » en raison de propos tenus dans une lettre publique adressée à Nicolas Sarkozy en 2006, sur l'égorgement rituel des moutons sans étourdissement préalable lors de la fête de l'Aïd el-Kebir par les musulmans.
Elle y déclare notamment : « Il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes. ». L'un de ses amis proches, Henri-Jean Servat, prend sa défense dans l'émission 50 minutes inside : « Brigitte Bardot n'est pas raciste. Brigitte Bardot veut qu'on arrête de martyriser les animaux. L'animal est pour elle, comme pour beaucoup de gens, un être vivant qu'on doit respecter, qu'on ne doit pas martyriser. Elle a voulu faire entendre ce combat ». Elle se dit écœurée par « le harcèlement des associations. Je ne me tairai que lorsque les étourdissements seront pratiqués ».
Beaucoup expliquent ses propos controversés par sa proximité avec Jean-Marie Le Pen. Son mari, Bernard d'Ormale, est d'ailleurs proche du Front national. Mais elle a toujours contesté ces affirmations :
« Mon mari, il a le droit de penser ce qu'il veut. Il a le droit de faire ce qu'il veut. Je ne vais pas commencer à régenter ses opinions. Moi, j'ai les miennes qui sont pas du tout les mêmes que lui. Je suis de droite, ça on le sait. Je ne suis pas du Front national. Alors après on me traite de fasciste, de nazie, de chemise brune 

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